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  • Photo du rédacteur: Bruno
    Bruno
  • 1 déc. 2022
  • 1 min de lecture

Dernière mise à jour : 2 déc. 2022

Sous l'oeil ébahi de quelques donzelles jouant les naïades,

Un chevaucheur de kite lançait sa voile dans les cieux.

Fier comme Artaban et fort de ces regards langoureux,

Il se préparait à filer sur l'onde en évitant la noyade.

Eole, ce dieu malicieux, soufflait un suffisant courant d'air,

Afin que sa voile couleur de jade sur l'onde le propulsa.

Mais Mercure, à ce moment, lança un aéroplane dans les airs.

Ce dernier dans les rets de la voilure arrogante s'engouffra,

Et sans la moindre suspicion dans les cieux l'entraina,

Au grand dam des donzelles que le spectacle peina.


Moralité:

Si donzelle, avec ton kite, tu veux séduire,

Des horaires d'aéroplane il te faudra t'instruire



Canon EOS 7D - Tamron 18-200 (f/8 - 1/500 - 100iso - 28mm)

Canon EOS 7D - Tamron 18-200 (f/8 - 1/500 - 100iso - 67mm)


Canon EOS 7D - Tamron 18-200 (f/8 - 1/500 - 100iso - 67mm)

  • Photo du rédacteur: Bruno
    Bruno
  • 30 nov. 2022
  • 1 min de lecture

Hors de la capitale et des cités, il est deux couleurs qui dominent où que l'on dirige notre regard : Le vert des feuillages de toutes sortes car, ici, le climat fait que la nature est exubérante. La seconde couleur est le bleu, le bleu intense du ciel aux heures chaudes de la journée, le bleu aux mille nuances du lagon et de l'océan indien. Le bleu et le vert qui sont deux des quatre couleurs du drapeau Mauricien avec le jaune et le rouge.

Le rouge pour le sang versé des esclaves


Le Bleu de l'océan indien


Le jaune du soleil


Le vert de la végétation généreuse


Ces couleurs, le vert et le bleu, on les a en permanence sous les yeux :


Canon EOS 7D - Tamron 18-200 (f/7.1 - 1/400 - 100iso - 22mm)

Canon EOS 7D - Tamron 18-200 (f/8 - 1/200 - 100iso - 63mm)

A l'origine nous étions partis pour aller constater les dégâts laissés par le naufrage du Wakashio sur la barrière le 25 juillet 2020, une catastrophe écologique sans précédent à Maurice.

Je vous épargnerai la vision d'un sol lunaire, amoncellement de débris de coraux sur plus de 300 mètres provoqué par l'échouage et le remous des hélices du navire. Sur cet espaces seuls les oursins apportent un peu de vie ainsi que de très rares poissons. Il faudra de très longues années pour que la vie reprenne sur cette portion de la barrière.

J'ai longé sous l'eau, à la limite de ce banc créé par les coraux brisés, une partie de ces trois cent mètres, le cœur serré et les larmes aux yeux. La folie et la bêtise des hommes ont, une fois de plus, détruit la vie et la beauté de la nature.

Voici, en une minute, quelques moments réconfortants de cette sortie avec, à la fin, un oursin "crayon" ainsi nommé car ses épines d'une forme spéciale permettent d'écrire sur une ardoise.



© 2018 Bruno Lelait

 Créé avec Wix.com

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